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lycée michelet - Page 49

  • LE LYCEE DE VANVES FETE SES 150 ANS CETTE SEMAINE : L’AME DE MICHELET S’EST CONSTRUIT AU FIL DES ANNES DEPUIS 1864

    « 2014 renvoie à 1864 année au cours de laquelle le lycée a pris son envol. Il était auparavant l’annexe du Printanée français qui allait devenir quelques années plus tard le lycée Louis Le Grand. En 1864, le lycée devient autonome. Il va s’appeler lycée de Vanves, lycée du Prince Impérial, qui est venu avec sa mére visiter l’établissement scolaire, sans y avoir jamais été éléve. Il porte le nom de Michelet,  l’opposant historique à Napoléon III depuis 1888 » indique Patrick Sorin, proviseur de Michelet que le Blog de Vanves a rencontré à l’occasion de la célébration de son 150 anniversaire à la fin de cette semaine, samedi 17 Mai, préparée depuis plus d’un an par l’ensemble de la communauté scolaire. Cette journée sera pour lui, un temps fort  et un point d’orgue à la tête de ce lycée qu’il doit quitter à la fin de l’année scolaire pour rejoindre l’académie de Paris et le lycée Jeanson de Sailly. Arrivée au terme de 9 ans, l’obligation de mobilité instituée au sein de la fonction publique, l'oblige à changer d'établissement.  

    Vanves Au Quotidien - Pourquoi avoir choisi cette date du 17 Mai ?

    Patrick Sorin : « Il n’y a pas de justification historique. Nous étions à la recherche d’un samedi printanier. Nous avons choisi la période la plus tard possible en Mai, avant Juin qui est consacrée aux examens et aux concours, et à la gestion des différentes opérations de fin d’année. La fenêtre de tir n’était pas énorme. Et un week-end  sans « pont » ! 

    VAQ - Qu’est-ce qui est prévu et pourquoi ?

    P.S. : « J’ai laissé libre court à la créativité des personnels, des professeurs. Pour nous, il y a l’idée, à la fois, de faire le lien avec l’histoire de l’établissement, la dimension historique, et dans un autre temps, nous revendiquons un Michelet du XXIéme siécle. Nous  ne sommes pas dans la nostalgie. Nous avons souhaité que ce soit un spectacle du temps présent, moderne, vivant. J’avais le souhait que les élèves soient au centre de cette affaire là. C’est à dire qu’on n’oublie pas que Michelet, c’est d’abord un établissement scolaire, et ce qui nous occupe du matin au soir, du lundi au samedi, ce sont les élèves. Les spectacles qui seront présentés ce jour là, ont été préparés, montés et joués par des élèves. Et lors de cette journée et de cette fête, le proviseur ne parlera pas. Il y aura un discours surprise de très grande qualité qui restera dans le souvenir de tous. Et ce que j’ai à dire, je le ferai dire par les élèves qui parleront en mon nom.

    VAQ - Quels seront les temps forts de ce 17 Mai ?

    P.S. : « Nous allons y trouver ce sur quoi nous travaillons depuis plusieurs mois : Tout d’abord, nous allons vendre un certain nombre de produits « dérivés », de vieilles cartes postales, des vieux 78 tours, des timbres à l’éffigie de Michelet qui sont magnifiques, le livre paru voilà 4/5 ans en format « Italien » - "Le lycée Michelet entre cours et jardin" de D. iche-Chich etMatthieu Silberstein (Edt du Bout de la Rue) -  avec de très belles photos, et un abécédére sur le lycée sur lequel a travaillé Jocelyne Grandiauavec beaucoup de contributions.

    Ensuite, le musée Ephémére (Entre 10H et 13H) grâce aux professeurs documentalistes, où les visiteurs pourront découvrir grâce à M.Oudin, spécialiste du philosophe Alain, et professeur de philosophie, une exposition, l’ancêtre d’un groupe électrogéne qui est une merveille, du matériel de laboratoire utilisé à la fin du XIXéme et du début du XXéme (tube à essai…), et sur l’évolution de l’enseignement de l’Histoire entre 1864 et 2014 (1864-1914-1064 et 2014) grâce aux professeurs d’histoire-géographie

    Ensuite un spectacle historique itinérant l’après midi avec ballade dans l’établissement qui dure une heure et demi avec un départ échelonné tous les quart d’heure entre 13H30 et 16H30. Les visiteurs assisteront sous forme de scènes reconstituées, à certains aspects de l’histoire de Michelet, avec quelques surprises, la rumeur disant qu’il y aurait une animation dans le bureau du Proviseur.

    Enfin, pour la soirée, un dîner cabaret de 625 personnes derriére le CDI, avec les élèves de l’atelier artistique, avec Mme Blondeau avec Marie Challe qui est le metteur en scéne. Une heure et demi de spectacle qui prendra fin devant le Pavillon Mansart avec illumination de sa façade côté parc et feu d’artifice vers 23H15 tiré de la pelouse.   

    VAQ - Quelles ont été à vos yeux les dates, les événements importants qui ont marqué ce lycée  ?

    P.S. : « Je ne vais pas vous répondre sous forme de dates. Ce qui est très frappant à Michelet et assez rare, c’est l’âme de cet établissement qui s’est construit au fil des années, des promotions, des générations. Il s’est tissé dans ce lycée un sentiment d’appartenance très particulier, entre tous ceux qui ont fréquenté pour de multiples raisons, professeurs, personnels, élèves, parents, cet établissement, et qui 10, 20, 50 ans après, reviennent avec un lien indestructible. Chaque année, je participe au banquet de l’amicale des anciens éléves, et chaque année, il y a un président d’honneur, un élève qui a particulièrement bien réussi sa scolarité, qui a eu une carrière brillante, polytechnicien, énarque, normalien, ayant accédé à des responsabilités nationales importantes. Et à chaque fois, parce que c’est constant, ils expliquent que Michelet les a construit. C’est ce qui caractérise l’histoire de Michelet, et cela traverse les siècles. Il y a un rapport qui s’est constituée, d’une manière assez définitive entre l’établissement,  ses élèves, ses personnels, et qui se perpétuent, notamment en ce qui concerne les élèves, et a produit une espéce de plus value. Ainsi lorsqu’on sort de Michelet, on sort d’un établissement pas comme les autres.  

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE CHARGEE EN « PRELIMINAIRES », INAUGURATIONS et ANNIVERSAIRES,

    3 grands événements marqueront cette semaine : Tout d’abord la première édition de « Préliminaires » durant toute cette semaine. Le théâtre de Vanves lance un nouveau festival dont l’originalité est de présenter des projets artistiques à différents étapes de leur création, illustrant le dynamisme et la diversité de la création contemporaine théâtrale et chorégraphique. Ensuite la première Journée du Bénévolat du stade de Vanves qui souhaite réunir à cette occasion, le 17 Mai, l’ensemble des bénévoles dans un contexte autre que celui des Portes Ouvertes de Septembre avec plusieurs rendez-vous « L’objectif de cette journée est de tisser des liens, apprendre à mieux se connaître, passer un bon moment ensemble convivial et chaleureux, sensibiliser et accueillir toutes personnes prêtes à s’investir et s’engager, de près ou de loin, dans l’action associative du Stade de Vanves. Jeunes, moins jeunes, parents, enfin rapprocher et fédérer l’ensemble des sections afin de développer une identité commune Stade de Vanves forte » expliquent les responsables du stade de Vanves. Enfin le 150éme anniversaire du Lycée Michelet qui sera célébré par plusieurs événements tout au long de la journée du 17 Mai sur lequel reviendra le Blog de Vanves

    Nouvelle preuve que les élections européennes laissent indifférent les vanvéens comme les français malgré quelques efforts des sections politiques vanvéennes : distribution par le PS d’un « 8 » pages sur le programme PS, ouverture de la permanence UMP pendant ce pont du 8 Mai, ballade de JM Cavanda député européen UDI dans le marché alors que le maire était, parait il  à la Féclaz, au chalet de la ville qui accueille colonies de vacances et classes de découverte.  Les responsables politiques vanvéens s’attendent à une participation désastreuse au scrutin européen du 25 Mai prochain, d’autant plus que les vanvéens auront la tête à la fête avec la braderie du Plateau, la kermesse de Saint François. C’est pourquoi, quelques uns d’entre eux, des élus, ont imaginé une entente cordiale et citoyenne pour tenir les 19 bureaux de vote ce jour là au lieu de mobiliser, de chaque côté, les militants de chaque parti…pour doubler ou tripler les postes Mais seront-ils entendu puisqu’à Vanves depuis la victoire du Maire, l’ambiance n’est pas du tout à la recherche du consensus citoyen mais plutôt à la division et au sectarisme comme l’a montré la dernière séance du conseil municipal en reprenant malheureusement des schémas anciens qui justement éloignent de la politique, les jeunes générations.  

    Enfin, un résultat sportif à retenir pour ce week-end : Une équipe de la section Boules lyonnaises du Stade de vanves a remportée le championnat doublettes des Hauts de Seine en 3éme Division (MM Bertin, Lathuillère et Cothias). Elle représentera le 92 au championnat régional prévu à la fin du mois sélectif bien sûr pour le championnat national. 

    Lundi 12 Mai

    14H30 au Conseil Général des Hauts de Seine : Guy Janvier, conseiller général (PS) participe à la commission permanente  

    19H30 à Panopée (dans le cadre de « Préliminaires ») : « Affabulazione » d'après Pier Paolo Pasolini crée et monté par Lucas Bonnifait

    A 21H au Théâtre  (« Préliminaires ») : « Les cow-boys et les indiens », une création Raouf Raïs.

    Mardi 13 Mai

    19h30 à Panopée (« Préliminaires ») : « Kaléïdoscopie urbaine » de David Farjon & Zoumana Meïte

    20h45 au Théâtre  (« Préliminaires ») : « Médail décor » de Vincent Thomasset et « J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne » de  Jean-Luc Lagarce et Nicolas Grosrichard

    Mercredi 14 Mai

    18H30 au restaurant l’Envie des Mets : Inauguration de ce restaurant qui a été repris par Mme Foison

    19H à Issy les Moulineaux  (au Coté en bouche, 7 rue André Chénier) : rencontre débat sur l’Europe sous un format convivial autour d’une dégustation de fromages (européens)organisé par la JCEF GPSO avec Olivier Giscard d’Estaing membre du Mouvement Europée, et économiste, Gilles Le Bail auteur de l’ouvrage « L’Europe ! Défaite ou défis ?  ».

    19h30  à Panopée (« Préliminaires ») : « Le Pas de Bême » d’Adrien Béal

    21h00 au Théâtre (« Préliminaires ») : « Le mot d'esprit et sa relation à l'inconscient » d'après Sigmund Freud de Manu Laskar

    Jeudi 15 mai

    19h30 à l’école Lemel : réunion publique avec les riverains de la rue de l'Avenir

    19h30 à  Panopée (« Préliminaires ») : « En route Kaddish » de David Geselson  et « L'Arrestation » de Mario Batista

    21h15 au Théâtre ( « Préliminaires ») : « La dernière Berceuse » de Louis Arène

    Vendredi 16 mai

    18h30 à Panopée (« Préminaire » : « Anatomie Titus 4.1 » d'après Heiner Müller par Julien Varin

    19H à la Palestre : Soirée de l’association « Serge Chevitch » qui propose un hommage au Père Serge Chevitch, vanvéen et guide spirituel des émigrés orthodoxes russes dans la 2ème moitié du 20ème siècle lors d'une conférence sur sa vie et ses préceptes de vie, suivi d'un concert de chants spirituels orthodoxes, avec la chorale de l’Ecole Orthodoxe Saint-Serge de Sviblovo à Moscou sous la direction d’André Guerasimenko, la chorale de l’Eglise des Trois-Saints-Docteurs sous la direction de Marie Kondrachkova, la Chorale de la Cathédrale Saint Alexandre Nevski sous la direction du protodiacre Alexandre Kedroff .

    20h00 au Théâtre (« Préliminaires ») : « BLACKBIRD «  de Julien Fisera suivi à 21H de « 4.48 Psychose » de Sarah Kane et Matthieu Dessertine

    Samedi 17 Mai

    10H au Lycée Michelet (dans le cadre du 150 Anniversaire)  : Musée éphémère  à l’initiative de l’équipe d’histoire-géographie qui présenteront le contenu des manuels de 1864, 1914 et 1964, avec des témoignages filmés d’anciens éléves. 

    10H au Tout Va Mieux : CaféThéo sur le théme : « L’humilité force ou faiblesse ? »

    11H au PMS André Roche : Journée du Bénévolat du stade de Vanves avec plusieurs rendez-vous : Un Speed Dating à 11H au Pavillon des sports permettant la rencontre des sections et des bénévoles potentiels dont l’objectif est de partager et échanger avec toutes personnes désireuses de donner un peu de leurs temps dans les actions de bénévolat au Stade de Vanves, un  repas commun à 12H autour d’un barbecue dans l’enclos extérieur du Club House Tennis, et à partir de 13h30/14H, l’organisation pour les volontaires d’un tournoi de pétanque mixte sur les terrains de boules lyonnaises

    13H30 Au lycée Michelet (150éme anniversaire) : Parcours historique itinérant tous les quarts d’heure

    14H à la Palestre : Rencontre de Chorales organisée par Hauts de Scénes Chanson

    16H30 au PMS A.Roche : Match Expograph-Vanves contre Banque de France

    18h00 au Théâtre (« Préliminaires ») : « Baal » de Bertolt Brecht par Jean-Philippe Albizzati suivi à 19H de « Anéantis » de Sarah Kane Clara Chabalier, à 20H de « L'Alboum » de Laëtitia Dosch

    19H30 au Lycée Michelet (150éme Anniversaire)  : Soirée Cabaret avec feu d’artifice

    A 19H30 à l’Espace Jean Monnet : « Fluo Party soirée dansante (11-15 ans)

    21h00 à Panopée « Préliminaires ») « La Fête » de Mélanie de Martinez Llense

    Dimanche 18 Mai

     

    A 15H devant l’église Saint Remy : Démarrage du circuit guidé sur le Centre Ancien et les Hauts de Seine » organisé par la commission « rues et Parc du Conseil des Seniors

  • LE CHEF D’ORCHESTRE DE VANVES : MARTIN BARRAL (Suite et fin) - 30 ANS DE PASSION POUR LA DIRECTION D’ORCHESTRE

    Qui ne connait pas ce vanvéen pur souche qui berce, trop peu souvent, nos dimanches en fin d’après midi, en tous les cas pour les mélomanes, généralement dans son lieu de prédilection : l’église Saint Remy. Voilà 30 ans, il créé avec une bande de copains du conservatoire de Caen, une formation musicale, De Musica, qui a commencé à jouer à Vanves en 1987 et dont l’histoire vous a été conté hier. Le Bog de Vanves Au Quotidien  continue aujourd’hui avec l’orchestre symphonique d’Orsay qu’il a intégré en 1998.

    Pour l’intégrer, Martin Barral a dû participer à un concours de « chef », ce qui est très rare  - « un tous les 10 ans » -  très peu démocratique   - « organisé généralement par un réseau international entre chefs qui se connaissent » – très compliqué  -  « qui peut les juger ?  pas les politiques,ni les musiciens, ni les autres chefs parce que ce sont des concurrents » -  surtout en France – « parce qu’à l’étranger c’est courant » -  mais  aussi une aventure un peu particulière : « Quelqu’un m’a appelé pour me dire « on cherche un chef à Orsay ». Pour moi, c’était le musée, même pas la ville car je n’avais pas fait le rapprochement. Je savais pas qu’il y avait une salle de concert. Il me dit « faut vous dépêchez parce que le 1er tour est déjà passé ! ». J’appelle le président : « ce n’est pas la peine ! Il y a déjà plein de chef, très très professionnels ! Je ne sais pas comment on va faire ! C’est très compliqué pour nous ! ». J’ai envoyé mon CV, et surtout mes disques qui m’avaient fait faire quelques plateaux TV chez Ruggieri, Bouillon de Culture. Ils ont regardé, écouté  et m’ont appelé pour m’inviter à venir directement au 2éme tour. J’ai découvert  un orchestre pas en très bon état. Le 2éme tour était un entretien, le 3éme une composition, et le 4éme une épreuve de direction avec l’orchestre. Nous étions quatre. J’ai eu 19,3 et le second 12, et j’ai été retenu avec un contrat de 5 ans » raconte t-il  en ajoutant « C’est mon 4éme contrat de 5 ans qui a été renouvelé à l’unanimité. Et à chaque fois sans que je le sache, à bulletin secret… »

    C’est l’une des particularité de cet orchestre, où les musiciens, contrairement à ce qui se déroule en France,  ont  le droit à la parole,  parce que c’est un orchestre privé, sans institution, ni tutelle politique. « C’est un orchestre autogéré comme à Berlin, où les musiciens votent lorsqu’il y a un concours. Alors qu’en, France c’est l’inverse, car c’est l’autorité de tutelle qui décide. Souvenez-vous de la grande affaire de l’Opéra Bastille, réglé par le président de la République qui  a nommé le fils du producteur textile de P.Bergé, le célébre Chung venu de Corée. En tous les cas, Orsay pratique une très bonne méthode, et même la meilleure, parce que les musiciens sont les premiers concernés, même si ce n’est pas facile de juger quand on est musicien, parce qu’on n’a pas assez de recul » reconnait il en constatant qu’en France « on  fait les meilleurs musiciens  du monde en  individuel mais moins bon en collectif car l’esprit français est trop individualiste. Nous avons des solistes, des instrumentistes qui sont extraordinaires, quelquefois têtes brûlées, pas forcément ce que l’on demande dans les orchestres. A l’orchestre d’Orsay,  ce sont effectivement de très bons musiciens, pas forcément les meilleurs, mais ils ont tellement d’humilité et un sens du collectif que Dominique Ruiste qui a fait mon dernier concert à l’église Vanves, a adoré cette expérience parce qu’il a senti cette espéce de disponibilité d’esprit de ces musiciens qui l’a beaucoup impressionné »

    Et Vanves est l’un des lieux de prédilections de cet orchestre symphonique et notamment l’église Saint Remy « car elle sonne bien. Généralement, dans les églises cela sonne toujours trop sauf lorsqu’elles ne sont pas trop grandes, ce qui est le cas de Saint Remy.  Une salle qui sonne bien, met en valeur le son, pas trop pour entendre tous les instruments. Par contre elle ne sonne pas bien pour les discours. L’acoustique est une science inexacte. Donc c’est aussi une question de goût : Des musiciens aiment bien des salles très séches sans aucune réverbération, d’autres moins comme Pleyel avec une seconde d’échos ». En tous les cas,  « les concerts à Saint Remy sont une façon sûr  de faire fréquenter les églises à des gens qui ne vont pas forcément à la messe, et de leur faire découvrir ses belles peintures restaurées. J’ai adoré joué au Lycée Michelet dans le préau et dans la cour des Pyramide où on a présenté ce conte musical qui racontait l’histoire du lycée Michelet avec ses 400 enfants, après un an de préparation. Et même le gymnase du Plateau : Ce n’est pas très beau à regarder, mais un gymnase sonne très bien. L’orchestre d’Ile de France qui joue dans les banlieues est souvent dans des gymnases » indique t-il en confiant qu’il est tenté de monter  un concert avec le nouvel orgue : « J’ai pris des contacts avec l’organiste. Il a prévu un concert espagnol en 2014/15 »

    Ainsi Martin Baral, c’est 30 ans de passion pour la direction d’orchestre alors qu’il s’était destiné à être violoncelliste : « Quand j’étais dans un orchestre, à chaque fois, j’écoutais très attentivement ce que disait le chef. Cela  me passionnait, de voir avec son bras, son bâton, ou avec deux mots,  arriver à transformer le son. Certainement cela me concernait, plus que peut être certains autres. Je n’avais absolument pas la prétention que je pouvais le faire un jour : me mettre debout et dire aux musiciens « voilà comment vous devez jouer à partir de maintenant ». Certains chefs disent que c’est un métier qui ne s’apprend pas. Si vous n’êtes pas fait pour cela, vous ne le serez jamais, quel que soit le travail que vous faites ! C’est une vocation. Et j’ai surtout eu de la chance : D‘abord Philippe Aïche, ensuite l’orchestre Lamoureux pendant 15 ans où j’ai énormément appris, enfin en regardant ce que faisait les autres : j’ai été écouter les répétitions de l’orchestre de Paris lorsqu’il y  avait Philipe Aîche, en étant au 4éme rang avec la partition et en écoutant tout ce que disait le chef. Après il y a toutes les études d’harmonie, d’analyses…. »

    Sous sa direction, pendant 16 ans maintenant,  l'orchestre d'Orsay qui a été créé en 1976, a progressé dans tous les domaines et accédé à un répertoire plus ambitieux, avec notamment le « Requiem » de Verdi ou « Sheherazade » de Rimsky-Korsakov. Chaque année, il donne une  quinzaine de représentations à Orsay, dans la Région parisienne, dans des festivals en Province… et même en chine où il a fait une tournée à Pékin et Yinchuan. Ses 70 musiciens, tous amateurs, à l’exception du chef, répètent tous les mardis soir dans l’amphi de Maths de la fac d’Orsay. Son répertoire est très large car en trente ans d'existence aucun genre musical n'a été ignoré. Martin Barral lui a permit d'aborder le grand répertoire symphonique, et de progresser dans tous les domaines en accédant à un répertoire plus ambitieux, avec notamment le « Requiem » de Verdi ou « Sheherazade » de Rimsky-Korsakov. Il a donné, en 2001, en création une œuvre de Piotr Moss, « Le Petit Singe Bleu », commande du Ministère de la Culture qui a fait ensuite l'objet d'un CD.  En 2014, il a inscrit à son programme des oeuvres de Saint-Saëns : Ouverture de Spartacus, Rêverie du soir à Blida (extraite de la Suite Algérienne), Bacchanale (extraite de Samson et Dalila) et enfin le Requiem, en version originale avec des chœurs. A découvrir le 22 Juin à 15H à l’église Notre Dame du Travail, le 28 Juin à 21H à Saint Clothilde et le 30 Juin à 21H à Saint Christophe de Javel à Paris